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couverture mobile du territoire

La première phase de ce plan qui a déjà été lancée, porte sur 1250 sites et fait l’objet d’un financement tripartite : 44 millions d’Euros pour l’Etat, 44 pour les collectivités territoriales (essentiellement les conseils généraux) et 44 pour les opérateurs. En revanche, dans la

deuxième phase, les équipements nécessaires à la couverture des zones blanches seront intégralement financés par les opérateurs.

 

On le voit, le dispositif est en place mais le problème reste complexe puisqu’il faut entre 18 et 24 mois pour passer de la prise de décision à la couverture sur le terrain (choix de l’emplacement de l’antenne, travaux, etc...). L’occasion pour hanry Trait, de l’Autorité de Régulation des Télécommunications (ART), de préciser le dispositif sur le terrain : « il y a deux solutions pour mettre fin aux zones blanches. Ce que l’on appelle l’itinérance locale, c'est-à-dire qu’il y a un seul pylône et tous les clients, quel que soit leur opérateur sont accueillis sur le même réseau. L’autre solution est la mutualisation, c'est-à-dire qu’il y a toujours un seul pylône, mais trois antennes et donc trois réseaux.

 

Pour Emmanuel Frost, de Bouygues Télécom, «l’idéal, dans les zones blanches, serait la couverture par un seul réseau, au bénéfice de tous ». Pour ce qui est du coût de la couverture des zones blanches, il l’estime à « environ 150 milions d’Euros pour chaque opérateur ».Si, le problème des zone blanches est en passe d’être résolu, il sera ensuite nécessaire de se pencher sur la question des zones dites « grises », c’est-à-dire couvertes par un seul opérateur

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