Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pour ou contre le fond d’écran animé ?

Que faire de l’extra Dreamscene, si vous n’avez que faire des animations dynamiques et des options de signature que permettent le format Dream ?

A priori, peu de choses. Il reste surtout à s’interroger sur le principe même du fond d’écran animé. C’est là peut-être la cause principale du peu de cas qu’on fait aujourd’hui des offres de fonds d’écran animés qui existaient avant Dreamscene. C’est aussi ce qui me fait trouver cet extra assez curieux. Personnellement, je peine à trouver un réel intérêt pour l’utilisateur, si ce n’est un intérêt ludique ou une occasion de frimer très temporairement.

dreamscene.jpg

Je me suis d’abord dit que si les éléments du bureau non sollicités sont souvent à peu près statiques, un fond d’écran animé peut contribuer à détecter ces éléments fixes plus facilement. Mais il est bien connu que dans un environnement statique notre œil est attiré par ce qui bouge. Un fond d’écran animé représente donc avant tout une source de distraction, de perturbation, autant sinon plus qu’il constitue un fond paradoxal. C’est même presque une source de malaise. En juillet 2007, un geek américain apparemment connu et écouté, Chris Pirillo, déclarait en vidéo avoir désactivé Dreamscene à chaque fois qu’il l’avait essayé, au bout de seulement cinq ou dix minutes. Trop perturbant. Plus récemment un linuxien nommé Lantesh avouait ne tenir quant à lui que 30 secondes devant un fond d’écran animé ; au-delà, c’est le mal de crâne assuré.

D’après les vidéos que j’ai pu visionner, les fonds d’écran Dreamscene les plus supportables me semblent être ceux qui proposent une animation lente ou très localisée, en plan fixe. Il faut au moins un point d’ancrage, ou alors il faut vraiment que ça évolue très lentement. L’exemple typique du fond d’écran animé supportable est le paysage dont seuls les clapotis de la surface d’une étendue d’eau bougeraient ; ou bien, très localement, une petite cascade. Mais ces fonds-là me rappellent ces petites fontaines éclairées et animées que l’on rencontre dans le décor de certains restaurants asiatiques. Là encore c’est amusant ponctuellement, durant la consommation d’un menu H ou n°23, sans plus.

C’est drôle : il faudrait trouver une animation à peu près à l’opposé de ce qui se fait aujourd’hui dans la pub ou à Hollywood, où tout bouge presque tout le temps, où capter notre attention est un enjeu de tous les instants. Il me semble difficile d’utiliser durablement la bande-annonce du jeu vidéo Halo 3 en guise de fond d’écran, par exemple.

Bref, vous l’aurez compris : sans exclure cette possibilité, la mise à disposition de fonds d’écran animés ne devrait pas faire partie de mes priorités. Il me reste encore à être directement confronté à Dreamscene, mais a priori je ne pense pas que je changerai d’avis : d’une manière générale une image fixe bien choisie reste un fond d’écran éminemment préférable à une animation. Si le nec plus ultra du fond d’écran animé est un fond qui bouge le moins possible, pourquoi ne pas se contenter d’une image fixe ?

Les commentaires sont fermés.