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si les TIC devenaient bio

La destruction d’un ordinateur coûte plus cher, si on veut protéger l’environnement, que sa production. Dés lors, on peut s’interroger sur les actions des entreprises, les filières de recyclage existantes et surtout, sur leur efficacité.

 Autant le dire tout de suite, pour les entreprises, l’environnement est avant tout une contrainte. Il y a deux moyens de les faire avancer : les normes gouvernementales et les directives européennes. Ainsi, les deux dernières en date vont limiter l’utilisation des sub-

stances dangereuses et obliger les producteurs au sens large à assumer complètement le coût du traitement des déchets. Mais malheureusement, la France est comme d’habitude en retard dans la transposition des directives puisque le délai courait normalement jusqu’au 13 août 2004.

 Mais si les instances européennes se penchent sur le sujet, c’est que l’enjeu est important. Quand on sait que les déchets d’équipements électriques ou électroniques (D3E) sont estimés à 4,8 kilos par habitant et par an et que 6 % de ces déchets proviennent des TIC, on comprend mieux l’importance du recyclage de ce type de déchets. On distingue plusieurs types de recyclage : la réutilisation, la « valorisation matière des différents éléments » (coût moyen de dix Euros par ordinateur), et le déchet ultime (100 à 150 Euros la tonne). On arrive à un taux de recyclage de 80 à 90 % lorsque le produit entre dans la filière.

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