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vidéo en ligne et développement durable 4

Varier le type de format et intégrer les vidéos dans une démarche construite

En réalité il semble difficile d'envisager le type de format que peut prendre une vidéo sans intégrer le contenu dans sa réflexion. Certes, près de la moitié des contenus observés relève de l'interview. Mais au-delà d'autres formes de vidéos peuvent être entreprises. Le Dfid propose par exemple des extraits de conférence. L'une des vidéos les plus consultées de l'USaid consiste en un plan séquence de 10 minutes accompagnant l'administrateur de l'institution sur le terrain en Haïti. On peut également penser aux diaporamas de photos comme des alternatives. La présentation d'un rapport d'activité ou d'un bilan peuvent être des occasions d'innover en associant animation, vidéos, textes comme dans le cas du Human Development Report du PNUD 2009.

youtube.jpgL'exemple ultime reste le webdocumentaire. En associant vidéos, contenus textuels et médias sociaux, la scénarisation de l'information se fait jour. L'intégration des vidéos sur les sites peut permettre de l'intégrer comme une composante informationnelle pour le visiteur. La page du site de la Banque Mondiale consacrée aux inondations du Pakistan en est un parfait exemple en intégrant texte explicatif et liens utiles. On notera également qu'en plaçant cette vidéo en Une, la Banque Mondiale fait le choix de la médiatisation.



L'interconnexion croissante

L'interconnexion est une des grandes tendances du web actuel. Les réseaux sociaux participent à ce phénomène où l'échange et la recommandation notamment de contenus deviennent habituels. La vidéo fait ainsi partie des documents qui profite le plus de Twitter et Facebook. Le rôle de Twitter est grandissant dans le partage de vidéo. Il a l'avantage de cibler une population a priori intéressée. La Banque Mondiale va d'ailleurs assez loin en consacrant un profil Twitter aux vidéos. Un dédoublement qui ne peut se faire que dans le cas d'une institution aussi riche en contenus que la Banque Mondiale.



Les institutions semblent avoir compris le rôle que peut jouer la vidéo autant dans le domaine de la communication que de l'information. Un travail reste à faire pour médiatiser les contenus, les accompagner éditorialement et diversifier leurs formes en rendant la parole notamment aux acteurs de terrain. Reste à questionner la place de ces vidéos et leur visibilité pour les bénéficiaires de ces aides qui souffrent très souvent de la frature numérique (débit bas, voire discontinu). Nous pouvons imaginer qu'ils n'en sont pas les principaux destinataires mais tout de même...

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