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Traiter les déchets des TIC

Ces chiffres sont confirmés du côté du groupe ebm qui travaille avec un partenaire qui trie les déchets : 90 % des produits sont triés et ré-aiguillés dans des filières spécialisées. Les 10 % restant (pour l’essentiel du plastique) retombent dans du déchet non trié, c'est-à-dire enfouis.

durable.JPGL’exemple du groupe EBM est intéressant car comme le rappelle le directeur industriel du groupe, « nous avons organisé historiquement une filière de traitement des produits usagés. La motivation initiale était d’alimenter notre besoin en pièces détachées. » Cette filière s’est aujourd’hui considérablement développée, et 45 % de ce qui est récupéré alimente le marché de l’occasion et l’entreprise pour ses besoins en pièces détachées, tandis que le reste est traité.

De ce point de vue, la situation est plutôt positive, mais du côté du magazine 60 Millions de Consommateurs, le ton est un peu plus critique. On rappelle ainsi qu’au final ce sont les consommateurs qui paieront. La  directrice de la rédaction, rappelle également que le traitement des D3E ne marche pas si bien que ça en France. «Et quand ça marche c’est parce qu’il y un intérêt économique au bout. » Elle souligne également que le recyclage n’est pas forcément la panacée. « On considérait par exemple il y a quelque années que les farines animales étaient du bon recyclage... »

 Au final, comment faire pour améliorer la situation ? En premier lieu, il est nécessaire de concevoir les produits afin qu’ils soient démontés et recyclés plus facilement. Et comme on le dit  il faut éviter d’envoyer au client des choses inutiles. « Le plus beau déchet est celui qui n’a pas été généré... »

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