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Internet, TIC et éducation - Page 10

  • Cinema et Open source

    Cinéma :  

    A Swarm of Angels  : « un essaim d’anges » produit un film.

     Ce « Cinéma 2.0 »  considère l’audience de manière très différente : de passive, elle devient active et participe au projet de « film open source ». Il mise tout sur l’engagement de l’audience.

    La communauté regroupe un millier de membres dans une quarantaine de pays, dont un noyau  est est actif. Matt Hansen, le cinéaste du site, a reconnu l’avoir récemment restreinte pour mieux la gérer. Le modèle économique du film préfinancé fonctionne par souscription participative.  13 films ont été ainsi réalisés dont The Unfold :


    Worlds Will Shatter - The Unfold trailer

    Vidéo

    Blender  : une plateforme open source permettant de réaliser des contenus vidéos et de modéliser des animations en 3D. Regardez donc Big Buck Bunny !

  • Open source : après les logiciels, les contenus et les idées !

    Collaboration, intelligence collective, open source, « wisdom of the crowd » (sagesse du public), intelligence en essaim, font partie depuis longtemps de la vie quotidienne des développeurs.

    Cet apport, difficile à mesurer, mais désormais indispensable,  gagne, aujourd’hui, l’industrie des contenus, bien au-delà de la création par le public du fameux « UGC » (User Generated Content).  

    A Amsterdam jeudi et vendredi (PICNIC08), de nombreux exemples sont venus illustrer ce profond mouvement sociétal. "Open content is about 10 years behind open technology ". En voici quelques-uns :

    Publicité :

    • OpenAd : « Outsourcing the generation of ideas » . Agence de pub dont les idées de campagne sont fournies par un réseau mondial de contributeurs occasionnels, le plus souvent professionnels (11.000 dans plus de 100 pays).Avantages : 20 vraies bonnes idées à proposer au client, au lieu de trois ou quatre. Délai réduit à quelques jours ou semaines, au lieu de mois. Le créateur fixe son prix, l’agence paie pour la licence d’utilisation de son idée. Un cadre juridique est en place.Le Financial Times est un actif soutien d’OpenAd, qui compte déjà Daimler Chrysler parmi ses clients. « Comme pour Expedia dans les voyages, au début les professionnels détestaient, aujourd’hui ils l’utilisent ! », résume Katarina Scoberne, co-fondatrice.

    • Le gouvernement néerlandais a lancé vendredi une campagne (« Paint the World Orange »), sollicitant le public pour trouver la « baseline » internationale du pays, son slogan, sa marque caractérisant le mieux le pays à l’étranger.  Une démarche toute différente de Bercy, qui au printemps dernier, avait demandé la même chose au cabinet de conseil BCG, qui s’était aussi retourné vers les professionnels, dont Publicis.

  • Mobile : téléphoner d’où je veux, quand je veux !

    L'extension de la téléphonie mobile dans les zones géographiques qui ne sont desservies par aucun opérateur constitue un enjeu majeur de l'aménagement du territoire. Le Gouvernement s'est fixé comme objectif d'assurer d'ici 2007, à l'intérieur de ces zones, la couverture en téléphonie mobile des centres bourgs et des axes de transport prioritaires.

    Quelles seront les phases du plan d'action "couverture mobile du territoire" d'ici 2017 ?

     

    Pour Marie José Dufaut, maire d’une petite commune ne disposant pas d’une couverture en téléphonie mobile, et ses administrés, la situation est très problématique. Le restaurateur par exemple a du mal à retenir des clients qui savent qu’ils ne seront pas joignables le temps de leur arrêt. On peut également citer l’exemple d’un maire d’un petit village racontant qu’un incendie sur sa commune n’a pu être évité faute de couverture permettant de prévenir les pompiers à temps.

     

    La situation est problématique mais pourtant, les opérateurs respectent leurs obligations. En effet, ils sont pour l’instant tenus de couvrir 90 % de la population et ils en couvrent déjà entre 96 et 97 %. Pour ce qui de la qualité du réseau, le cahier des charges est également respecté même si il y a des cas où ce n’est pas parfait, dans les trains par exemple.

     

    Même si toutes les obligations sont respectées, les choses ne pouvaient pas rester en l’état et le Gouvernement a donc décidé, en 2001, de mettre fin aux zones desservies par aucun opérateur dites « zones blanches ». La première étape a logiquement consisté en un recensement de ces zones. Suite à cela, le 15 Juillet 2003, un accord national entre l'État, les associations de collectivités territoriales et les opérateurs de téléphonie mobile a permis de définir un plan d’action en deux phases.