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Internet, TIC et éducation - Page 10

  • vidéo en ligne et développement durable

    Nous pouvons affirmer aujourd'hui que la vidéo est un véhicule privilégié de la circulation de l'information sur internet. Youtube est ainsi au mois de septembre 2010, le 3e site le plus visité au monde. Le classement est le même en France où Dailymotion prend de son côté la 15e place*. Le moteur de recherche Youtube est plus utilisé que le moteur de recherche Google par les jeunes américains. A contrario, nous aurions tort de survaloriser les jeunes utilisateurs, 38 % ont tout de même plus de 35 ans et ce chiffre continue de croître.

    La majorité des contenus sont produits par des amateurs et des passionnés. Né pour être un contenu généré par les utilisateurs, la part des contenus produits par des sociétés ou des associations est en pleine croissance. Globalement, la quantité et le nombre de visionnage des contenus amateurs dépassent de loin ceux des contenus mis en ligne par des organisations professionnelles. Reste malgré tout qu'à la lecture des vidéos les plus vues, 1 seule des 5 vidéos les plus consultées est produite par un amateur.

    La vidéo est incontournable

    Avec le développement du web social, la vidéo est devenue incontournable. Elle prend une dimension croissante dans la relation tissée entre les organisations d'aide au développement et leur public. Chaque acteur étudié présente plus d'une soixantaine de vidéos sur Youtube et parfois sur Dailymotion.

    La Banque Mondiale est particulièrement active. Avec 586 vidéos publiées, l'institution se montre particulièrement dynamique et est présente sur la plateforme depuis 2006. La plus vue reste celle d'un enregistrement de la chanson "Ghana Fist Peace Song", seule vidéo postée par les opérateurs de l'aide au développement à dépasser les 100 000 vues. La Banque Mondiale va d'ailleurs assez loin dans l'optimisation en proposant 23 playlists (régionales ou thématiques) et quatre autres chaînes dont l'une est réservée à l'Amérique Latine. Mais avec seulement 7 vidéos et une moyenne de 100 vues pou chacune, on peut se demander si le choix de séparer la région est pertinent.

    Le Dfid britannique ou le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) sont également assez présents en publiant des vidéos toutes les deux semaines. Un intérêt pour l'objet filmique qui n'est pas pour autant forcément pleinement partagé par tous les opérateurs de l'aide au développement. Ainsi, avec seulement 37 vidéos pour la chaine principale USaid reste en retrait (on atteint péniblement les soixante en y ajoutant les chaînes dédiées à des régions d'intervention comme le Maroc ou à Gaza).

     

  • Musique et open source

    Musique :

    SellABand :  nouveau genre de maison de disque, via unsite où les artistes sont financés par leurs fans, qui partagent, ensuite les revenus (au-delà des coûts de production). Les albums créés sont ensuite proposés sur les plateformes iTunes, Amazon…

    25 artistes ont été financés, 13 disques réalisés et 2,5 millions de dollars engrangés depuis 18 mois.

    Le catalogue va du hip-hop néozélandais à du blues autrichien ! C’est aussi un tremplin vers la scène.

  • couverture mobile du territoire

    La première phase de ce plan qui a déjà été lancée, porte sur 1250 sites et fait l’objet d’un financement tripartite : 44 millions d’Euros pour l’Etat, 44 pour les collectivités territoriales (essentiellement les conseils généraux) et 44 pour les opérateurs. En revanche, dans la

    deuxième phase, les équipements nécessaires à la couverture des zones blanches seront intégralement financés par les opérateurs.

     

    On le voit, le dispositif est en place mais le problème reste complexe puisqu’il faut entre 18 et 24 mois pour passer de la prise de décision à la couverture sur le terrain (choix de l’emplacement de l’antenne, travaux, etc...). L’occasion pour hanry Trait, de l’Autorité de Régulation des Télécommunications (ART), de préciser le dispositif sur le terrain : « il y a deux solutions pour mettre fin aux zones blanches. Ce que l’on appelle l’itinérance locale, c'est-à-dire qu’il y a un seul pylône et tous les clients, quel que soit leur opérateur sont accueillis sur le même réseau. L’autre solution est la mutualisation, c'est-à-dire qu’il y a toujours un seul pylône, mais trois antennes et donc trois réseaux.

     

    Pour Emmanuel Frost, de Bouygues Télécom, «l’idéal, dans les zones blanches, serait la couverture par un seul réseau, au bénéfice de tous ». Pour ce qui est du coût de la couverture des zones blanches, il l’estime à « environ 150 milions d’Euros pour chaque opérateur ».Si, le problème des zone blanches est en passe d’être résolu, il sera ensuite nécessaire de se pencher sur la question des zones dites « grises », c’est-à-dire couvertes par un seul opérateur

  • Cinema et Open source

    Cinéma :  

    A Swarm of Angels  : « un essaim d’anges » produit un film.

     Ce « Cinéma 2.0 »  considère l’audience de manière très différente : de passive, elle devient active et participe au projet de « film open source ». Il mise tout sur l’engagement de l’audience.

    La communauté regroupe un millier de membres dans une quarantaine de pays, dont un noyau  est est actif. Matt Hansen, le cinéaste du site, a reconnu l’avoir récemment restreinte pour mieux la gérer. Le modèle économique du film préfinancé fonctionne par souscription participative.  13 films ont été ainsi réalisés dont The Unfold :


    Worlds Will Shatter - The Unfold trailer

    Vidéo

    Blender  : une plateforme open source permettant de réaliser des contenus vidéos et de modéliser des animations en 3D. Regardez donc Big Buck Bunny !

  • Open source : après les logiciels, les contenus et les idées !

    Collaboration, intelligence collective, open source, « wisdom of the crowd » (sagesse du public), intelligence en essaim, font partie depuis longtemps de la vie quotidienne des développeurs.

    Cet apport, difficile à mesurer, mais désormais indispensable,  gagne, aujourd’hui, l’industrie des contenus, bien au-delà de la création par le public du fameux « UGC » (User Generated Content).  

    A Amsterdam jeudi et vendredi (PICNIC08), de nombreux exemples sont venus illustrer ce profond mouvement sociétal. "Open content is about 10 years behind open technology ". En voici quelques-uns :

    Publicité :

    • OpenAd : « Outsourcing the generation of ideas » . Agence de pub dont les idées de campagne sont fournies par un réseau mondial de contributeurs occasionnels, le plus souvent professionnels (11.000 dans plus de 100 pays).Avantages : 20 vraies bonnes idées à proposer au client, au lieu de trois ou quatre. Délai réduit à quelques jours ou semaines, au lieu de mois. Le créateur fixe son prix, l’agence paie pour la licence d’utilisation de son idée. Un cadre juridique est en place.Le Financial Times est un actif soutien d’OpenAd, qui compte déjà Daimler Chrysler parmi ses clients. « Comme pour Expedia dans les voyages, au début les professionnels détestaient, aujourd’hui ils l’utilisent ! », résume Katarina Scoberne, co-fondatrice.

    • Le gouvernement néerlandais a lancé vendredi une campagne (« Paint the World Orange »), sollicitant le public pour trouver la « baseline » internationale du pays, son slogan, sa marque caractérisant le mieux le pays à l’étranger.  Une démarche toute différente de Bercy, qui au printemps dernier, avait demandé la même chose au cabinet de conseil BCG, qui s’était aussi retourné vers les professionnels, dont Publicis.

  • Mobile : téléphoner d’où je veux, quand je veux !

    L'extension de la téléphonie mobile dans les zones géographiques qui ne sont desservies par aucun opérateur constitue un enjeu majeur de l'aménagement du territoire. Le Gouvernement s'est fixé comme objectif d'assurer d'ici 2007, à l'intérieur de ces zones, la couverture en téléphonie mobile des centres bourgs et des axes de transport prioritaires.

    Quelles seront les phases du plan d'action "couverture mobile du territoire" d'ici 2017 ?

     

    Pour Marie José Dufaut, maire d’une petite commune ne disposant pas d’une couverture en téléphonie mobile, et ses administrés, la situation est très problématique. Le restaurateur par exemple a du mal à retenir des clients qui savent qu’ils ne seront pas joignables le temps de leur arrêt. On peut également citer l’exemple d’un maire d’un petit village racontant qu’un incendie sur sa commune n’a pu être évité faute de couverture permettant de prévenir les pompiers à temps.

     

    La situation est problématique mais pourtant, les opérateurs respectent leurs obligations. En effet, ils sont pour l’instant tenus de couvrir 90 % de la population et ils en couvrent déjà entre 96 et 97 %. Pour ce qui de la qualité du réseau, le cahier des charges est également respecté même si il y a des cas où ce n’est pas parfait, dans les trains par exemple.

     

    Même si toutes les obligations sont respectées, les choses ne pouvaient pas rester en l’état et le Gouvernement a donc décidé, en 2001, de mettre fin aux zones desservies par aucun opérateur dites « zones blanches ». La première étape a logiquement consisté en un recensement de ces zones. Suite à cela, le 15 Juillet 2003, un accord national entre l'État, les associations de collectivités territoriales et les opérateurs de téléphonie mobile a permis de définir un plan d’action en deux phases.