Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Internet, TIC et éducation - Page 8

  • La salle de rédaction comme école de journalisme citoyen

    Le journal californien Oakland Press vient d'annoncer la création d'un Institut pour le journalisme citoyen, invitant les lecteurs dans ses locaux pour des cours de journalisme texte, photo et vidéo.

    Les meilleurs verront leur production publiée par le journal. Certains pourront devenir pigiste du Oakland Press.

    news.JPG

    Grâce aux nouvelles technologies, "les lecteurs peuvent contribuer à raconter mieux, plus rapidement et de façon plus complète", explique le journal, qui entend ainsi améliorer et approfondir sa couverture généraliste et sportive locale.

    Une nécessité pour des journaux à la recherche d'un nouveau modèle économique.

    Ardent défenseur d'un nouveau modèle de journalisme, Jeff Jarvis se félicite d'une telle initiative. "Tout le monde est gagnant", argumente ce professeur à la City University de New York et gourou des blogueurs: les lecteurs apprennent les ficelles du métier, le journaliste "bâti une nouvelle relation de confiance avec le public" et le journal étend son influence dans la communauté.

  • Edition et open source

    Edition :

    Blurb édite et produit des livres, à la demande pour le grand public. Ils sont mis ensuite en vente dans la libraire virtuelle. Chaque centime gagné au-delà du coût de production est reversé à l’auteur.

    Déjà 500.000 clients/auteurs, des imprimeries dans le monde entier et 125.000 titres édités ! Blurb a réalisé des livres pour des constructeurs auto, des ONG.

    Son principal défi réside non pas dans l’imprimerie mais dans la distribution.   

  • vidéo en ligne et développement durable 4

    Varier le type de format et intégrer les vidéos dans une démarche construite

    En réalité il semble difficile d'envisager le type de format que peut prendre une vidéo sans intégrer le contenu dans sa réflexion. Certes, près de la moitié des contenus observés relève de l'interview. Mais au-delà d'autres formes de vidéos peuvent être entreprises. Le Dfid propose par exemple des extraits de conférence. L'une des vidéos les plus consultées de l'USaid consiste en un plan séquence de 10 minutes accompagnant l'administrateur de l'institution sur le terrain en Haïti. On peut également penser aux diaporamas de photos comme des alternatives. La présentation d'un rapport d'activité ou d'un bilan peuvent être des occasions d'innover en associant animation, vidéos, textes comme dans le cas du Human Development Report du PNUD 2009.

    youtube.jpgL'exemple ultime reste le webdocumentaire. En associant vidéos, contenus textuels et médias sociaux, la scénarisation de l'information se fait jour. L'intégration des vidéos sur les sites peut permettre de l'intégrer comme une composante informationnelle pour le visiteur. La page du site de la Banque Mondiale consacrée aux inondations du Pakistan en est un parfait exemple en intégrant texte explicatif et liens utiles. On notera également qu'en plaçant cette vidéo en Une, la Banque Mondiale fait le choix de la médiatisation.



    L'interconnexion croissante

    L'interconnexion est une des grandes tendances du web actuel. Les réseaux sociaux participent à ce phénomène où l'échange et la recommandation notamment de contenus deviennent habituels. La vidéo fait ainsi partie des documents qui profite le plus de Twitter et Facebook. Le rôle de Twitter est grandissant dans le partage de vidéo. Il a l'avantage de cibler une population a priori intéressée. La Banque Mondiale va d'ailleurs assez loin en consacrant un profil Twitter aux vidéos. Un dédoublement qui ne peut se faire que dans le cas d'une institution aussi riche en contenus que la Banque Mondiale.



    Les institutions semblent avoir compris le rôle que peut jouer la vidéo autant dans le domaine de la communication que de l'information. Un travail reste à faire pour médiatiser les contenus, les accompagner éditorialement et diversifier leurs formes en rendant la parole notamment aux acteurs de terrain. Reste à questionner la place de ces vidéos et leur visibilité pour les bénéficiaires de ces aides qui souffrent très souvent de la frature numérique (débit bas, voire discontinu). Nous pouvons imaginer qu'ils n'en sont pas les principaux destinataires mais tout de même...

  • si les TIC devenaient bio

    La destruction d’un ordinateur coûte plus cher, si on veut protéger l’environnement, que sa production. Dés lors, on peut s’interroger sur les actions des entreprises, les filières de recyclage existantes et surtout, sur leur efficacité.

     Autant le dire tout de suite, pour les entreprises, l’environnement est avant tout une contrainte. Il y a deux moyens de les faire avancer : les normes gouvernementales et les directives européennes. Ainsi, les deux dernières en date vont limiter l’utilisation des sub-

    stances dangereuses et obliger les producteurs au sens large à assumer complètement le coût du traitement des déchets. Mais malheureusement, la France est comme d’habitude en retard dans la transposition des directives puisque le délai courait normalement jusqu’au 13 août 2004.

     Mais si les instances européennes se penchent sur le sujet, c’est que l’enjeu est important. Quand on sait que les déchets d’équipements électriques ou électroniques (D3E) sont estimés à 4,8 kilos par habitant et par an et que 6 % de ces déchets proviennent des TIC, on comprend mieux l’importance du recyclage de ce type de déchets. On distingue plusieurs types de recyclage : la réutilisation, la « valorisation matière des différents éléments » (coût moyen de dix Euros par ordinateur), et le déchet ultime (100 à 150 Euros la tonne). On arrive à un taux de recyclage de 80 à 90 % lorsque le produit entre dans la filière.

  • vidéo en ligne et développement durable 3

    Un contenu de qualité n'est pas un contenu formaté

    En visionnant ces vidéos le constat est clair, une qualité tv n'est pas nécessaire pour une bonne attractivité. Diversité des contenus et réactivité semblent être les maîtres mots d'un web social qui n'oublie pas qu'il est nécessaire de rendre la parole aux acteurs du terrain.

    On notera que du côté du Dfid (peut-être en raison du rapport privilégié qui unit les deux peuples), la vidéo à l'honneur concerne l'action britannique au Pakistan. Il s'agit d'une intervention sur le terrain du secrétaire d'Etat au développement, Andrew Mitchell.

    Pour l' exemple, sur la même thématique de l'aide au Pakistan, USaid utilise un traitement qui nous semble illustrer parfaitement le retard de l'organisme américain dans le domaine de la vidéo en ligne : musique lancinante, images de qualité télé, aucune interview. L'impression d'urgence est limitée tout comme le rapport au terrain.

    Le Dfid est particulièrement habile dans sa gestion du rapport à l'actualité. Ainsi la vidéo la plus vue avec plus de 15 000 vues, India's 'Slumdog' Millions: A glimpse of life in Bihar's slums, présente la réalité de la vie dans les bidonvilles, mise sous le feu des projecteurs par le film oscarisé Slumdog Millionnaire. Une utilisation de l'actualité paillettes certainement plus intéressante que celle entreprise par le PNUD qui en privilégiant le bling bling des stars du ballon rond comme ambassadeurs de la lutte contre la pauvreté en Haïti, Zidane et Kaka ne semblent pas avoir totalement réussi son opération. Certes, la vidéo a été particulièrement vue (plus de 75 000 fois en 7 mois) et a donc atteint son but de médiatisation mais les commentaires laissés (souvent assez virulents et sans rapport avec le thème) montrent que le nombre de vues ne doit pas être pris comme le critère ultime d'évaluation.

    De fait, les institutions ont sur le web une grande liberté de champs d'action qu'ils ne doivent pas négliger. Les contraintes imposées par la télévision notamment en termes de durée ou de qualité d'image ne sont pas les standards du web. Une caméra à l'épaule, des interviews sur le terrain, peuvent susciter un intérêt important de la part d'internautes en recherche d'authenticité et de témoignage. L'aspect de certaines vidéos peut même aller à l'encontre de son objectif initial apportant une certaine méfiance à l'égard d'une vidéo trop belle pour être autre chose que de la simple communication.

    Par conséquent, il s'agit pour les différents acteurs de l'aide au développement de jouer sur les potentialités offertes par le web.

  • Presse open source

    Philanthropie :

    Google a lancé vendredi un concours mondial « Project10tothe100 », demandant d’ici au 20 octobre au public ses idées pour changer le monde. Les cinq meilleures se partageront  10 millions de dollars.

    Toutes ces initiatives, visant à partager des outils et des contenus, mettent à profit la créativité et les idées de milliers de personnes dans le monde, via des modèles d’affaires innovants (Open source = un intérêt personnel partagé).



    Dans la presse, nous assistons depuis 18 mois à l’ouverture des grands sites de news à des liens tirant vers l’extérieur voir même vers leurs concurrents directs (ex BusinessWeek). Et bien sûr, à l’arrivée dans le jeu du public avec le site nord américain NowPublic ou le Français CitizenSide (où l’AFP est parte prenante), ou encore les multiples développements des grandes sites de news américains à l’image de ireport de CNN ou de sites qui associent le travail des journalistes et la collaboration du public dans la collecte. J’ai même trouvé cette semaine un site proposant aux journalistes des sources pour leurs articles HelpaReporter !    

    “Le grand défi est de trouver le bon équilibre entre la sagesse de la fourle et la sagesse des experts”, resume bien Pim Betist, fondateur de Sellaband.

     En résumé : la tendance me semble être, pour tous, de lâcher un peu de contrôle, pour obtenir beaucoup plus en échange