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Internet, TIC et éducation - Page 3

  • Et la lecture sur le web

    Et la lecture ? Sur le web, la page de rendu des oeuvres a été améliorée,comme un ereader,  même si elle est passée sur deux pages (et visiblement il n'est pas possible de revenir sur une page), ce qui tient peut-être mieux compte des écrans horizontaux. Elle est plutôt paramétrable (on peut régler la taille, l'interlignage, la justification et le mode - image ou texte...).

    La page de recherche dans une oeuvre est bien sûr toujours là, même si on peut regretter, comme le faisait remarquer Joe Wikert il y a quelques jours, qu'on ne puisse pas citer, hyperlier un extrait précis. Il est nécessaire qu'on puisse lier les pages d'un livre plutôt que de lier un livre. Comme le disait René Audet : “l’outil doit nous conduire du propos des lecteurs vers le texte et non l’inverse” (regardez d'ailleurs la nouvelle structure des liens du New York Times, qui permettent de citer et lier jusqu'au coeur d'un article : très puissant !).

    A chaque avancée de Google, en terme de stratégie éditoriale autour du livre , on se rend un peu plus compte de ses limites. Pour ma part, ce que je retiens de ce premier coup d'oeil, c'est vraiment l'éclatement du projet de Google, l'affrontement des deux logiques du Léviathan, synthétisées ici, dans ce projet à la fois formidable et maudit, dans lequel Google se débat depuis plusieurs années.

     

    Il faudrait plutôt dire que jusqu’ici Google était monomaniaque avec pratiquement un seul métier (search) et une source de revenu (pub), toutes les autres ouvertures visaient à conforter le métier d’origine et/ou à brider la concurrence. C’était à la fois sa force et la faiblesse.

    Nous avons ici la première tentative sérieuse de diversification. La renonciation au fair-use (copier-coller, citation, annotation, lien etc.) qui était le pilier de son métier d’origine pour une entente avec les éditeurs sous l’égide du copyright (exit l’opt-out..) et peut-être le message le plus clair. Reste à savoir combien la librairie rapportera..

    Et si le succès est au rendez-vous quels seront les prochains services commercialisés. Je parierais bien sur ceux qui s’accommodent le mieux du virtuel : tourisme, voyage, banque, petites annonces..

    Comme le signale très justement ebouquin, ebookstore ne s’oppose pas aux libraires, contrairement à ce que pourrait faire penser la mise en avant du Bookstore de Google dans les requêtes de Google recherche des livres. Au contraire : Google développe une plateforme pour les libraires indépendants et nombreux sont déjà ceux qui s’en sont saisis aux Etats-Unis où le contexte de la librairie est bien différent de la France notamment.

  • Google Books , suite

    Pourtant, le projet démiurgique pourrait presque sembler sauf, quand on constate l'effort d'interopérabilité affiché : avec des applications permettant d'accéder à ses livres quel que soit le support, partout, dans les nuages. Google eBooks store (la boutique) vous permet d'accéder à vos livres sur tout support... enfin presque, l'exclusion du Kindle, comme le souligne les commentateurs de Teleread, dans la liste graphique mise en avant sur la boutique est éclatante et sonne, à ce lancement, comme une déclaration de guerre. D'autant que les livres que propose Google seront lisibles sur presque toutes les plateformes (à l'exception du Kindle), alors que les livres numériques proposés par Amazon semblent n'être lisibles que sur le Kindle (à l'exception de toutes les autres plateformes) : mais c'est une fausse impression, puisque tout le monde a développé des applications permettant de porter sa lecture sur d'autres types de supports.

    Enfin, Google a créé un classement thématique des livres, un rubricage qu'il faudra explorer, car, si mes souvenirs sont bons, il n'en possédait pas jusqu'alors.

    Difficile de se faire une idée sur les prix pratiqués. A première vue, ils semblent sensiblement les mêmes que ceux d'Amazon ou d'Apple, même si je suis certain que des commentateurs américains ne vont pas tarder de regarder cela de près. Le plus évident demeure tout de même la différence d'offre. Google met en avant son produit d'appel phare : la gratuité. C'est la deuxième ligne de la home de cette boutique. C'est ce fonds libre de droits, scanné depuis des bibliothèques publiques que Google met en avant. A la différence, quand vous entrez dans le Kindle Store, vous arrivez d'abord sur la page des Bestsellers payants. Google met en avant sa force, les 2,8 millions de livres libres de droits que composent sa boutique (pour 200 000 titres vendus par les éditeurs), rapporte Wired. D'un chiffre Google semble enfoncer Amazon et ses 700 000 ebooks. Mais là encore, le débat va faire rage. Google vend-il réellement des livres orphelins ? Pour l'instant, sur décision du juge, comme le rappelle l'AFP, Google ne propose qu'un immense fond gratuit, de livres libres de droits et un petit catalogue de titres payants. Les oeuvres orphelines, trésor de guerre de Google, ne sont toujours pas exploitées.

    De même Google est contraint d'appliquer les limites géographiques d'exploitation des livres, créant une grande complexité pour l'utilisateur de base dans la gestion de ses collections - sauf à les contourner grâce à une connexion VPN par exemple.

  • le nouvel OS de Google bientôt disponible !

     Nous savons depuis quelques semaines déjà que le premier smartphone équipé de Google Android 4.0 « Ice Cream Sandwich » sera le Samsung Galaxy Nexus (disponible mi-décembre). Alors que certains constructeurs ont annoncé la future mise à jour des téléphones déjà en vente, Google dévoile aux développeurs son environnement commun aux smartphones (2.x) et aux tablettes (3.x).

    Les nouveautés d’Ice Cream Sandwich

    La photo et la vidéo ne sont pas oubliées avec l’apparition notamment d’un zoom stabilisé et de la prise de clichés pendant la capture vidéo, idéal pour alimenter votre blog et obtenir des liens pour votre référencement. Autre nouveauté concernant le déverrouillage qui est désormais possible par reconnaissance du visage de l’utilisateur enregistré. L’intégration du module NFC (technologie de communication sans contact) permet grâce à la fonction Android Beam de partager facilement (en les approchant) des photos, des applications avec un autre terminal.

    Au chapitre des nouveautés, Android 4.0 propose une interface proche d’Honeycomb 3.0 avec l’ajout d’une barre de lancement rapide. La présentation du multitâche est plus intuitive avec un système de fenêtre où l’on peut prévisualiser le contenu. Système bien connu sous iOS, il est désormais possible de créer des dossiers pour rassembler les applications d’un même thème. Les widgets sont redimensionnables et la saisie au clavier virtuel est amélioré grâce à un dictionnaire mieux renseigné et une correction automatique optimisée. Les contacts du répertoire sont désormais intégrées aux réseaux sociaux et vous permet d’afficher sous forme de fiches les derniers statuts de vos amis.

     

  • Google Books : les deux logiques

    Quand on arrive sur la home du nouveau Google Books Edition (il faut avoir une IP américaine pour cela, sinon, visiblement, vous n'accéderez à rien d'autre qu'à l'ancienne interface puisque le projet pour l'instant ne se destine qu'aux Etats-Unis : une ouverture pour l'Europe est prévue début 2011), que vient de lancer Google, on est frappé par cette brisure de l'écran en deux. Google ne nous avait pas habitué à cela.

    Il y a désormais deux projets Google Books qui intéressent les livres et la presse sur Internet, - l'un est magasin en ligne qui permet d'acheter et de consulter des livres électroniques (Google ebooks store), l'autre est un moteur de recherche dédié aux livres (Google Books Search) (sans compter Google Scholar dédié aux articles de revues qui est pleinement complémentaire dans le champ de la connaissance) - et il n'est pas sûr qu'ils parviennent à nouveau à se rejoindre un jour. La bibliothèque personnelle de chaque utilisateur enregistré est censée être le point de ralliement des deux projets, mais elle donne accès à une interface trop personnalisée pour être pleinement fédératrice. La première impression avant d'entrer dans cette librairie en ligne est qu'elle repose sur un éclatement, une double option, comme s'il y avait deux projets concurrents, comme si l'Ogre de Mountain View était en train de devenir une hydre à têtes multiples.

    La seconde impression de cette première visite donne le sentiment que cette ouverture a été précipitée. Sur la home de la boutique, trois des liens accessibles : la liste des bestsellers du New York Times, celle des livres de Noël et des meilleurs livres de 2010 conduisent à une page d'erreur. J'ai tendance à penser que c'est peut-être lié à ma connexion (pas sûr que tous ceux qui ont eu accès à la boutique aient eu cette erreur). Mais la perspective d'être absent des ventes de Noël a visiblement joué.

    La quatrième impression est que l'intégration de la boutique rend le moteur de recherche de livres d'un coup déséquilibré. Comme on le voit dans cette capture d'écran, d'un coup une recherche donne la part belle aux livres de Google sur les livres proposés par la concurrence. L'équité, qui avait paru être un gage du projet Google Books Search, puisqu'après discussions, Google avait incorporé de nombreux libraires tiers à son moteur, est rompue. Google se donne un avantage commercial. "Le Léviathan Google, qui ne se voulait que le relais de toute l'information, de toutes les connaissances de l'univers", comme le dit Brigitte Simonnot dans L’entonnoir : Google sous la loupe des sciences de l’information et de la communication . Son projet démiurgique à long terme de numérisation des connaissances du monde est visiblement déchiré par son objectif de rentabilité immédiate qu'incarne cette boutique. Les deux logiques de Google s'affrontent et se synthétisent dans ce projet.

  • CES les innovation High-Tech

    Du nouveau à prévoir également côté Netbook avec le nouvel Atom N2600 décliné chez Asus sur le Eee Pc Flare et chez Acer sur l’Aspire One D270.

    Des tablettes et des smartphones performants

    La sortie d’Android 4.0 Ice Cream Sandwich laissent présager de renouvellements de gamme chez tous les constructeurs. Chez Acer par exemple, on parle d’une Iconia Tab A700 intégrant une puce quad core Tegra 3, un appareil photo 5 mégapixels pour une épaisseur de 9.8 mm. Asus devrait dévoiler une version mini de sa Transformer Prime dotée d’un écran 7 pouces. En attendant le Word Mobile Congress fin février, on devrait avoir un avant-gout des nouveautés smartphones avec notamment une armada de téléphones NFC (Paiement sans contact) avec une prévision de 80 millions d’unités à fin 2012 (35 millions en 2011).

    Les nouvelles consoles de jeux

    Sorti depuis le 17 décembre au Japon, la PS Vita sera en démonstration au CES pour une sortie prévue en Europe le 22 février. Nintendo devrait dévoiler la Wii U, remplaçante de la vieillissante Wii. Microsoft pourrait présenter la nouvelle Xbox 720 (nom de code Xbox TEN) !

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  • CES 2020 : Tour d’horizon de la planète High-Tech

    L’édition 2020 du CES (salon international du High-Tech) se tenait du 10 au 13 janvier . Comme chaque année y étaient dévoilées les nouveautés ainsi que les innovations technologiques à venir. Vous l’aurez compris, Las Vegas est donc « the place to be » pour prendre le pouls de ce que sera l’avenir des produits techniques… Shuffle up and deal !

    L’avenir de la Télévision

    En attendant les téléviseurs 3D sans lunette qui ne sont pas prévus avant 2021, LG devrait nous présenter un écran 4K (3840 x 2160) de 84 pouces ainsi qu’un 27 pouces 3D de seulement 1 mm d’épaisseur ! Plus proche de nous, on parle également d’un téléviseur OLED de 55 pouces chez Samsung pour cet été.

    La percée de l’ultrabook ?

    Principale innovation dans le monde des ordinateurs portables en 2011, l’ultrabook devrait continuer de se développer en 2020 avec notamment l’arrivée de l’architecture Ivy Bridge remplaçante du Sandy Bridge. TheVerge publie une video de teasing d’un certain HP Envy Spectre entretenant le mystère (clin d’œil à la série Heroes). On devrait en savoir davantage la semaine prochaine.

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